TOP CHEF (M6) : "LE TEMPS S'EST ARRêTé", SHIRLEY FIèRE ET RASSURéE D'AVOIR INTéGRé LA BRIGADE CACHéE !
Quand Pierre Gagnaire vous appelle le lendemain de votre émission, c'est une surprise totale ?
Shirley : Ah oui, totale ! Quand il m'a appelé en fait, c'était fou. Le temps s'est arrêté. Je ne savais plus quel jour on était, ni quelle heure il était, j'ai buggé (rires). Je me suis dit : "Qu'est-ce qui se passe ?". Puis quand je l'ai vu, je me suis demandé ce qui allait encore se passer. Et puis, c'est vrai que quand je suis partie, j'avais ce regret de me dire que je n'avais pas vu le chef Pierre Gagnaire pendant la saison… Je me suis dit : "Si les autres candidats le voient, alors là, je serais trop dégoûtée". Parce que le chef Pierre Gagnaire, c'est vraiment l'un de mes chefs préférés, que j'idolâtre (rires). J'aurais été dégoûtée que les autres le voient et pas moi. Et finalement, me retrouver en brigade cachée avec lui, je me dis que je suis plutôt bien servie.
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C'est donc votre deuxième chance. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Quand j'ai su ça, je me suis dit : "Allez, go, c'est parti pour un deuxième tour, le couteau entre les dents". Je n'ai pas hésité une seule seconde. Je me suis dit que cette brigade cachée, c'était la chance de leur montrer que c'était un mauvais choix de m'éliminer dans le sens où même les cheffes étaient très déçues que je parte vu mon niveau. C'était vraiment de la malchance et pour le coup, il fallait que j'y aille. Sur cette brigade cachée, j'ai voulu montrer d'entrée de jeu qui j'étais, la cuisine que je proposais. Et ça a beaucoup plu pour le coup.
Quand on voit vos plats, il y a souvent un clin d'oeil fait à vos origines, c'est une question d'habitude ou une volonté affirmée ?
Sincèrement, je dirais un petit peu les deux. J'aime mettre à l'honneur ces produits parce que ce sont des produits que j'ai eu l'habitude de manger quand j'étais petite, et que je continue de manger à l'heure actuelle. Ce sont des produits qui me parlent, que je connais et finalement, qui me rassurent aussi. C'est un rapport quand même très affectif. Du coup, c'est vrai que les travailler, ça me permet de faire un petit clin d'œil à ma maman, à ma grand-mère. Ça vient de mes tripes, ça vient de moi donc indirectement, ma cuisine a un lien très fort avec mes origines.
Vous vous retrouvez face à Thibault et Lise. Plutôt sereine ?
Pour être franche, je savais que Lise allait être là parce que Lise, c'est une chef qui est juste impressionnante. J'ai énormément de respect pour elle et pour ce qu'elle propose, parce qu'elle a une vraie proposition culinaire. Donc Lise, je me suis dit : "C'est chaud". Après, quand j'ai vu Thibault, grosse surprise ! Et je me suis dit : "Mais ça veut dire que le mec en veut s'il est encore là". En même temps, je ne me suis pas laissée démonter, parce que je me disais que dans tous les cas, il fallait malheureusement que j'élimine l'un des deux. Je n'avais pas le choix.
Ça s'est passé comment avec Pierre Gagnaire ?
Génial ! Ça me fait rire parce que pour l'anecdote, lors de cette première épreuve du cordon bleu, j'ai bégayé, je ne savais pas quoi dire au chef (rires). Il était à côté de moi, c'est la première fois que je le voyais. J'étais en angoisse. Je ne savais pas quoi dire. J'ai eu l'impression que je savais plus parler français (rires). Quand le chef me dit : "Shirley, qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?" Quand j'arrive à lui dire que je vais faire des makis, il est surpris. Et justement, je n'arrivais pas à lui expliquer le fond de ma recette… Il a eu très, très peur parce qu'il ne voyait pas où je voulais revenir. Et finalement, ça s'est super bien passé.
Vous serez donc là pour un prochain numéro de la Brigade cachée. Plus motivée que jamais ?
Totalement. Je aussi un peu stressée parce que j'ai eu de très beaux compliments sur ma première épreuve. Pierre Gagnaire m'a dit : "Toi, je sens que tu as du potentiel, que tu as un niveau". Et en fait, j'ai peur que ça veuille dire : "Si tu me fais un truc et que ça ne passe pas, tu seras éliminée". Je suis très motivée mais je dois aussi me dépasser car la barre est haute pour pouvoir continuer dans l'émission. D'un côté, ça me fait plaisir parce qu'il a vu le niveau que j'avais et d'un autre, je me dis que je n'ai pas le droit à l'erreur.
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